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Lettre trimestrielle d'information de la SCIC AtticorA*
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La technique constructive des habitats H2O utilise du bois en grande quantité, pour la structure comme pour les intérieurs.
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Mais d’où vient ce bois ?
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Soucieuse de rester cohérente à son projet de territoire et de transition énergétique, AtticorA a pensé et repensé l’origine des matériaux utilisés, et parmi eux, le bois.
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Établie sur le département de l’Isère, riche de ses belles forêts, elle avait naturellement envie de mettre à l’honneur les feuillus et résineux disponibles sur ce territoire.
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La scierie Bottarel de Goncelin est l'un des fournisseurs privilégiés d'AtticorA. Grâce à elle, de plus en plus d'arbres de l'Isère sont maintenant intégrés dans les hameaux.
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Ainsi, les premières charpentes en épicéa de Chartreuse viennent d'être montées sur le hameau des Sablières en construction à la Mure.
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Les arbres utilisés pour cette charpente étaient encore sur pied en juin dernier, et n’avaient pas encore trouvé preneur. Pourtant, ces géants des forêts avaient atteint leur maturité et attendaient d’être valorisés à leur juste hauteur.
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Après avoir été sélectionnés, une vingtaine d’épicéas, comptabilisant
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à eux seuls pas moins de 120 m3 de bois, ont été :
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- coupés par un bûcheron, sous la direction de l’ONF
- transportés jusqu’à la scierie Bottarel par grumiers
- sciés et transformés en poutres à la Scierie
- transportés à AtticorA pour être façonnés aux bonnes dimensions en atelier
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Ils ont enfin pris leur place définitive aux Sablières en juillet dernier, ainsi qu’à la Scierie pour le futur hangar de stockage/séchage.
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Charpente du premier bâtiment du hameau des Sablières (La Mure)
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Charpente du hangar de la scierie Bottarel (Goncelin)
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Les intérieurs ne sont pas en reste pour exposer toutes les essences locales de feuillus : tilleul, aulne noir, châtaignier, frêne, hêtre, sont sciés, découpés, rabotés, transformés en parquet et lambris pour habiller les sols et les plafonds, pour façonner escaliers et portes intérieures, ou encore fabriquer les ameublements des logements.
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Et les déchets dans tout ça ?
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Bien sûr, les chutes de bois et déchets divers de la scierie vont être valorisés. En les brûlant, une cogénération va produire à la fois :
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- 600 kW d'électricité (assurant les besoins de la scierie)
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- 4000 kW de chaleur (pour les séchoirs et d'autres besoins en chauffage)
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La Scierie se développe pour passer d'une production de 5 000 m3 de bois par an à 10 000 m3.
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À terme, elle pourrait aussi devenir SCIC, autour de l’intérêt collectif que représente la filière bois sur le territoire de Goncelin.
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Le bois des hameaux H2O, c’est aussi des menuiseries extérieures qui viennent d'autres entreprises. Une filière à se réapproprier...
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- 2 opérateurs/trices machine outils bois
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Pour faire du délignage, du parquet, du lambris, des lames terrasse...
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avec du bois local à la scierie Bottarel de GONCELIN
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Laissez vos coordonnées par SMS au 06 32 60 17 31
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L’organisation d'AtticorA en SCIC, société où l’intérêt est collectif, permet de fédérer localement les différents acteurs de l’habitat autour d’un objet commun :
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- la transition énergétique -
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S’associer pour faire ensemble dans l’intérêt de tous permet de faire émerger naturellement une économie locale.
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AtticorA est d’abord une entreprise. Elle a pour objectif, comme toute société, de créer de la valeur au travers des biens et des services qu’elle souhaite “produire”, grâce à toutes les personnes qui participent à son fonctionnement.
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De la valeur pour qui ? De la valeur pour celui qui crée et celui qui en profite. Dans une SCIC, ceux qui créent et ceux qui en profitent sont associés. Ils sont tous propriétaires d’un morceau élémentaire qu’est la part sociale.
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AtticorA est une coopérative, dans le sens où elle est un regroupement de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs besoins au moyen d’une entreprise, dont elles sont propriétaires collectivement. Ces personnes sont associées (ou sociétaires) à travers les parts sociales qu’elles détiennent.
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La force de la SCIC réside dans le regroupement d’associés distincts, que l'on nomme catégories, dont les intérêts diffèrent pour chacune d'elles, mais qui se rejoignent dans un objectif commun, raison d’être de la SCIC.
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Une SCIC permet l'association entre public (collectivités) et privé (entreprises) conciliant ainsi efficacité économique et objectif social. Elle joue le rôle d’un tiers de confiance et donne le pouvoir de “faire” aux collectivités.
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La raison profonde de la structure juridique de la SCIC est de rassembler et mettre en lien des personnes motivées par leur propre intérêt afin d'agir dans un intérêt commun.
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Une SCIC, c'est au moins 3 catégories distinctes d'associés.
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Une SCIC c’est au moins 57,5% de ses bénéfices annuels attribués à une réserve dite “impartageable”, c’est-à-dire qui ne peut pas être distribuée à des intérêts privés. Cette somme reste dans la SCIC et lui assure pérennité et capital collectif durable.
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Toute la valeur générée est ainsi mobilisée pour les maillons faibles de la filière, là où sont les besoins.
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La forme juridique des SCIC a été créée en 2001. On en compte environ 1000 en France aujourd'hui. Ce nombre augmente rapidement depuis quelques années et de plus en plus d’entreprises se tournent vers ce statut dès leur création.
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Le début de l’été a été l’occasion pour AtticorA de se faire connaître auprès de nos représentants politiques.
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En juin, c’est le député Jean-Charles Colas-Roy qui est venu visiter le hameau H2O du Thicaud en construction à Herbeys, accompagné de Françoise Fontana, Maire d’Herbeys et de deux attachées parlementaires.
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Un temps partagé pour expliquer la démarche globale d’AtticorA, en commençant par la qualité du bâti, ses performances énergétiques et les circuits d’approvisionnement des matériaux qui se raccourcissent pour travailler avec des acteurs et des ressources du territoire; puis le système économique sur lequel repose AtticorA, avec notamment le recours à des investisseurs privés pour ne pas utiliser de prêt bancaire, et le concept du droit d’usage des logements.
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En juillet, c’est la députée européenne EELV Gwendoline Delbos-Corfield qui est venue à la Mure accompagnée de deux assistantes parlementaires. Elle a échangé avec un groupe d’AtticorA (salariés, fondateurs, bénévoles, apprentis, etc…) sur le système proposé et les enjeux auxquels il répond pour le futur.
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Elle a également pu visiter 3 sites : les hameaux H2O de Nantes-en-Ratier (Les Etièves et La Rampe en construction) ainsi que le hameau H2O des Sablières à la Mure.
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Par ces rencontres, AtticorA souhaite communiquer sur son activité et l’économie circulaire générée grâce à la SCIC, mais aussi obtenir des réponses politiques, notamment législatives, à des questions juridiques auxquelles la SCIC est confrontée.
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